La croyance populaire voudrait que les « méchants » soient les seuls à harceler, et que les « gentils » en soient totalement incapables. C’est un mythe persistant qui crée une illusion de sécurité. Et c’est cette illusion qui perpétue, en silence, le harcèlement au travail. Il est temps de déconstruire cette croyance pour faire place à une réalité plus complexe et nuancée.L’idée de base : Le harcèlement au travail n’est pas l’apanage des personnes jugées « mauvaises »; des individus respectés, appréciés, voire admirés peuvent tout autant être coupables. Cette idée reçue est non seulement fausse, mais aussi dangereuse.
La psychologie a longtemps prouvé que la nature humaine est complexe. Selon de nombreuses études, comme celle publiée dans le « Journal of Personality and Social Psychology », même les individus considérés comme bienveillants peuvent avoir des comportements toxiques dans certaines situations. Les pressions au travail, les insécurités personnelles ou les dynamiques de pouvoir peuvent inciter des personnes normalement aimables à harceler autrui.
Il n’est pas rare que des harceleurs maintiennent une image positive au sein de leur entourage professionnel. Une recherche du « Harvard Business Review » a démontré que de nombreux harceleurs sont d’excellents acteurs sociaux, capable de séparer leur comportement public de leurs actions nuisibles en privé. Cela crée une dissonance cognitive pour les victimes, qui peuvent se sentir isolées et non crues.
Une étude de l’Université de Stanford a révélé que les stéréotypes peuvent influencer la perception des témoins d’actes de harcèlement. Si un individu ne correspond pas à l’image typique d’un harceleur, les témoins sont moins enclins à croire la victime ou à interpréter les actions comme étant du harcèlement. Ce phénomène renforce le silence et permet aux agresseurs de continuer leurs actions sans conséquences.
La psychologie a longtemps prouvé que la nature humaine est complexe. Selon de nombreuses études, comme celle publiée dans le « Journal of Personality and Social Psychology », même les individus considérés comme bienveillants peuvent avoir des comportements toxiques dans certaines situations. Les pressions au travail, les insécurités personnelles ou les dynamiques de pouvoir peuvent inciter des personnes normalement aimables à harceler autrui.